Histoire du vitrail
Les plus anciens vitraux actuellement visibles dates de 1100 et se trouvent dans la cathédrale d’Augsbourg en Allemagne Fédéral.
XIIIème siècle
Avec l’architecture gothique les fenêtres s’agrandissent, la palette du peintre verrier s’étoffe de couleurs plus soutenues. Les vitraux racontent une histoire. Les fenêtres basses évoquent des épisodes de la vie du Christ, des saints, tandis que les fenêtres hautes présentent de grands personnages (vierges, apôtres). Les premières « grandes rosaces » apparaissent sur les façades des cathédrales.
XVème siècle
Le style évolue. Les règles de la perspective se perfectionnent. L’utilisation du « Damassé » du sertissage en « chef d’œuvre » et de la gravure se généralisent.
Le damassé est un motif régulier et répétitif d’inspiration orientale, quand au sertissage en « chef d’œuvre » c’est l’incrustation d’un verre (souvent rond), tenu par un plomb à l’intérieur d’un autre verre plus grand et de couleur différente.
La Renaissance
La découverte des émaux améliorera encore la palette des couleurs du peintre verrier mais assombrira l’œuvre contrairement au verre teinté dans la masse.
Commence alors le déclin du vitrail.
XVIIème siècle
Le besoin de clarté va de paire avec l’Art classique. L’emploi excessif des émaux ayant enlevé aux vitraux leur transparence, le goût va aux vitres blanches ornées seulement d’une bordure colorée à l’émail ou au jaune d’argent.
Peu de vitraux feront exception à cette règle. Au XIIIème siècle le vitrail de couleur est totalement banni.
XIXème siècle
Le « vitrail décoratif » refait surface sous une forme industrielle. Il est standardisé et se vend désormais sur catalogue. Il faudra attendre le début du XXème siècle et le mouvement « Art nouveau » pour que le vitrail redevienne un Art vivant.